> BUREAUX D’EMBAUCHES CHU DE NICE

La CGT du CHU de Nice sera reçue à la Direction pour obtenir des réponses concernant plus d’une centaine de CV qui ont été déposés le 23 Février 2021 concernant les bureaux d’embauche.

MERCREDI
14 Avril 2021

10H RASSEMBLEMENT DEVANT LE HALL DU GRAND HÔTEL DE L’HÔPITAL DE CIMIEZ
Une conférence de presse est prévue

La CGT des hospitaliers du CHU de Nice appelle les agents du CHU de Nice à venir soutenir cette initiative en masse :

Soyons nombreux pour rendre le plus visible possible
cette démarche et obtenir des embauches

► Combien de personnes ayant déposé de CV ont-ils eu de réponses à ce jour ?

► Combien de CV à ce jour ont été instruits et quels grades ?

► Combien à ce jour de recrutements réels ont été faits ?

► Les CV non retenus sont-ils gardés dans le circuit pour une éventuelle étude ?

► Les candidats non retenus ont-ils eu les raisons de leur refus ?

♦ Pour éviter que les conditions de travail se dégradent encore plus
♦ Pour sanctuariser les plannings
♦ Pour retrouver une qualité de vie professionnelle

♦ Dans les filières Techniques, Administratives, Soignantes
♦ Pour fidéliser
♦ Pour former en masse

Il y a urgence, le personnel est épuisé et ne pourra répondre présent continuellement s’il est n’est renforcé en urgence.

Fraternellement

Stéphane GAUBERTI
Secrétaire général
CGT du CHU de NICE

gauberti.s@chu-nice.fr

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> LA CGT PREMIÈRE ORGANISATION AUX ÉLECTIONS CNRACL

Un signe fort de la volonté du maintien du statut de la Fonction Publique et de la CNRACL, régime spécifique de retraite pour la FPH et FPT, mais aussi l’affirmation du rejet du projet de la réforme des retraites de M. Macron.

En plaçant nettement la CGT première organisation aux élections CNRACL, les fonctionnaires territoriaux et hospitaliers, ainsi que les retraité.e.s ont exprimé clairement leur confiance dans la CGT !

La CGT recueille 4 sièges sur 8 pour les représentant·e·s du personnel et des retraité·e·s au Conseil d’Administration de la CNRACL.

La CGT confirme sa première place d’organisation syndicale chez les actif·ve·s et les retraité·e·s au Conseil d’Administration de la CNRACL (Caisse Nationale de Retraite des Agents des Collectivités Locales), régime couvrant les risques « vieillesse » et « invalidité » des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers, avec 28,76 % des voix chez les actif.ve.s (13 listes candidates) et 23,96 % des voix exprimées chez les retraité.e.s (12 listes candidates).

En plus d’un contexte sanitaire compliqué et des employeurs qui se sont très peu impliqués dans ce scrutin, on remarque que le système de vote par voie électronique et par correspondance n’a pas facilité la participation qui a considérablement chuté lors de ce scrutin. La CGT reste attachée au « vote à l’urne » dans les lieux de travail, et au dépouillement manuel. Conviction confortée au vu du déroulement de la dernière journée de dépouillement, qui a connu un tel problème « technique » qu’il a fallu recourir à une agrégation des résultats de manière quasi-manuelle… !

Ce vote CGT confirme la confiance envers les administratrices et administrateurs CGT et l’attachement des agents à un système de retraite par répartition à prestations définies. Il démontre également leur rejet de la réforme portée par le président Macron, rejet que la CGT incarne pleinement. En effet, avec une baisse de 8,3 % du produit intérieur brut (PIB) sur l’année 2020, au vu du contexte COVID-19, le projet Macron entraînerait de fait un effondrement du niveau des pensions des retraité.e.s.

Dans son système à point, l’objectif du projet de loi de Monsieur Macron est avant tout l’équilibre financier des régimes de retraite. Le niveau de pension y servirait de variable d’ajustement. Mécaniquement, ce système engendrerait de fait une diminution du niveau des pensions et un recul de l’âge de départ à la retraite.

La CGT remercie l’ensemble des agentes et agents qui ont réaffirmé leur confiance envers la CGT, ainsi que les syndicats CGT et leurs militants pour leur mobilisation.

FORTE DE SA PREMIÈRE PLACE, LA CGT CONTINUERA À DÉFENDRE LA CNRACL ET LES INTÉRÊTS DES AFFILIÉ.E.S ET PENSIONNÉ.E.S.

Fraternellement

Stéphane GAUBERTI
Secrétaire général
CGT du CHU de NICE

gauberti.s@chu-nice.fr

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> VACCINATIONS COVID – LIBERTÉ DE PENSER, LIBERTÉ D’AGIR

Après la destruction de 100 000 lits d’hospitalisation osée par les gouvernements successifs mettant à terre le système de santé, la pandémie a démontré toutes les failles de toutes les lois d’austérité, que seule la CGT dénonce depuis des années. Une fois de plus, le système de santé a fait face grâce à l’engagement et au professionnalisme des personnels sur-mobilisés, souvent au dépend de leur santé, de leur vie personnelle et pour certain.e.s au détriment de leur vie.

Coup de grâce, le ministre des Solidarités et de la Santé se lance dans un discours culpabilisateur envers les personnels de santé qui refuseraient de se faire vacciner contre la COVID-19.

Ceux-là même qui nous ont envoyé « à la guerre » (allocution du président de la République du 16 mars 2020) équipés de sacs poubelles en guise de surblouse, sans masque, sans matériel de protection, en travaillant avec une désorganisation des plannings et des affectations subies, veulent aujourd’hui nous faire passer pour des irresponsables.

C’est INACCEPTABLE !!! INSUPPORTABLE !!!

Pendant presque un an, le gouvernement et les Directions imposaient au personnel positif asymptomatique de rester à leur poste de travail. Ils étaient “irremplaçables !!!” Seul dans le versant hospitalier, les cas contact à risque vont travailler ! Là, ils ne sont pas contaminants !!! La solution serait-elle de renforcer les gestes barrières ? À ce jour, le ministère n’a pu expliquer ce que sont des gestes barrières renforcés. Les études scientifiques ne démontrent pas que la vaccination limite la contamination, elle protège des formes graves. Seuls les gestes barrières sont protecteurs. Les personnels sont les premiers à connaître les enjeux et effets de la vaccination.

NOUS NE SOMMES PAS DES HÉROS !

La vaccination contre le COVID 19 doit rester un acte volontaire pour les personnels de santé, comme pour le reste de la population. Le gouvernement, au lieu de nous culpabiliser pour cacher ses incompétences, ferait mieux de répondre à nos revendications. Aucune pression ne doit être faite sur les personnels concernant la vaccination. Par contre, tous les personnels doivent avoir accès au dépistage, à la vaccination ainsi qu’à tous les moyens de protection (masques, blouses, gants, surblouse, et surtout personnel en nombre…

REJOIGNEZ LA CGT ET ENSEMBLE,
AMPLIFIONS LE RAPPORT DE FORCE
POUR GAGNER SUR NOS REVENDICATIONS

Fraternellement

Stéphane GAUBERTI
Secrétaire général
CGT du CHU de NICE

gauberti.s@chu-nice.fr

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> HARCÈLEMENT – DE QUOI PARLE T-ON ? 2. LE HARCÈLEMENT SEXUEL ET LES AGISSEMENTS SEXISTES

Le 8 mars 2013, l’accord relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes a été signé par l’ensemble des représentants des trois versants de la fonction publique et à l’unanimité des organisations syndicales. Le Gouvernement et les signataires de cet accord ont ainsi choisi de renforcer l’exigence d’exemplarité des employeurs publics et de faire de la politique d’égalité entre les femmes et les hommes un levier d’amélioration continue de la fonction publique. Parmi les quatre axes de cet accord, les signataires ont tenu à en consacrer un, l’axe 4, à la prévention de « toutes les violences faites aux agents sur leur lieu de travail » et à la « lutte contre le harcèlement sexuel et moral ». Les violences et le harcèlement sont des réalités dans la sphère professionnelle, tant dans le secteur privé que dans la fonction publique.

Comment définir le harcèlement ?

Le harcèlement se caractérise par le fait d’imposer à une personne une conduite abusive qui peut porter atteinte à ses droits, à sa dignité,ou altérer son état de santé ou compromettre son avenir professionnel. Il convient de distinguer deux types de harcèlement : le harcèlement moral et le harcèlement sexuel.

Le harcèlement sexuel peut se manifester par des propos ou gestes à connotation sexuelle, par une attitude particulièrement insistante malgré des refus répétés ou encore par des propositions de nature sexuelle. Dans son arrêt du 15 janvier 2014 « SA La Poste », le Conseil d’État a estimé qu’une attitude déplacée visant à obtenir des faveurs sexuelles était constitutive de harcèlement sexuel.

Deux types de harcèlement sexuel sont distingués : celui qui repose sur la

►répétition d’actes de harcèlement
et celui qui résulte de la commission
►d’un seul acte.

Le premier type de harcèlement sexuel se caractérise par le fait d’imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou des comportements à connotation sexuelle. La loi n° 2012-954 du 6 août 2012 prévoit que ces propos ou comportements à connotation sexuelle :
► soit portent atteinte à la dignité de cette personne en raison de leur caractère dégradant ou humiliant ;
► soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante. Cette définition recouvre des comportements de toute nature (propos, gestes, envois ou remises de courriers ou d’objets, attitudes, etc.) qui sont imposés à la victime, qui sont répétés et qui présentent une connotation sexuelle. Le non consentement de la victime est ainsi un des éléments constitutifs du délit, qui suppose des actes imposés par leur auteur, et donc subis et non désirés par la victime.

Le deuxième type de harcèlement sexuel est, par assimilation, le fait, même non répété, d’user de toute forme de pression grave, dans le but réel ou apparent d’obtenir un acte de nature sexuelle, que celui-ci soit recherché au profit de l’auteur des faits ou au profit d’un tiers.
Dans le milieu professionnel, le harcèlement sexuel peut être caractérisé même s’il n’y a aucune relation hiérarchique entre l’auteur et la victime (entre deux collègues de même niveau, de deux services différents, par exemple,etc.). Ce type de harcèlement sexuel peut, par exemple, se manifester à l’occasion d’un unique entretien d’embauche.

La notion de pression grave recouvre en pratique des hypothèses très variées dans lesquelles une personne tente d’imposer un acte de nature sexuelle à lavictime en contrepartie :
• soit d’un avantage recherché par cette dernière, comme l’obtention d’un emploi ;
• soit de l’assurance qu’elle évitera une situation particulièrement dommageable, telle qu’un licenciement ou une mutation dans un emploi non désiré, etc.

N’ATTENDEZ PAS, PRÉVENEZ L’ADMINISTRATION / LES MEMBRES DU CHSCT !

L’intervention des acteurs de prévention, comme la médecine préventive, les membres du CHSCT ainsi que l’administration, sera décisive pour stopper des tels agissements parce que les violences :


• ont des conséquences graves sur la santé physique et morale
• sont au cœur des processus de domination
• pour certaines d’entre elles, ont lieu au travail
• remettent fondamentalement en cause le droit au travail des femmes
• sont une menace sur le travail et les carrières des femmes.

LE SEXISME AU TRAVAIL:

Le sexisme au travail s’entend de toute croyance d’une part, qui conduit à considérer les personnes comme inférieures à raison de leur sexe ou réduites essentiellement à leur dimension sexuelle et, d’autre part, de tout geste, propos, comportement ou pratique, fondés sur une distinction injustifiée entre les personnes en raison de leur sexe, et qui entraînent des conséquences préjudiciables en termes d’emploi, de conditions de travail ou de bien-être.
Il inclut des actes allant du plus anodin en apparence (par exemple les blagues ou remarques sexistes) à la discrimination fondée sur le sexe, le harcèlement sexuel, le harcèlement sexiste, le harcèlement moral motivé par le sexe de la personne, l’agression sexuelle, la violence physique, le viol. Le sexiste se manifeste au quotidien, au travail par exemple.
Quelques exemples : blagues et commentaires sexistes – remarques sur la maternité – stéréotypes négatifs – incivilités – marques d’irrespect – compliments ou critiques sur l’apparence physique non sollicités – exclusion…

LA RESPONSABILITÉ DE L’EMPLOYEUR

Au même titre que le harcèlement moral, l’employeur est responsable de la santé physique et morale de ses salariés. L’employeur à une obligation particulière en matière de harcèlement sexuel; selon l’article L.1153-5, l’employeur prend toutes dispositions nécessaires en vue de prévenir les « faits » de harcèlement sexuel, « d’y mettre un terme et de les sanctionner ». L’obligation de sécurité de résultats le contraint !

Cela comprend également les salariés temporaires et stagiaires, ainsi que toute personne placée à quelque titre que ce soit sous l’autorité de l’employeur.

LE CHSCT ET LA PROCÉDURE D’ALERTE

La procédure d’alerte est un mécanisme permettant à un agent de signaler à l’autorité en charge de la sécurité et de la protection de la santé des agents du service une situation de travail dont il a un motif raisonnable de penser qu’elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé, ainsi que toute défectuosité constatée dans les systèmes de protection.
De même, un membre du CHSCT qui constate un danger grave et imminent, notamment par l’intermédiaire d’un agent qui a fait usage de la procédure d’alerte , en avise immédiatement l’autorité en charge de la sécurité et de la protection de la santé des agents.
L’existence de la procédure d’alerte est garantie dans les trois versants de la fonction publique.

Le recours à cette procédure peut être effectué directement par l’agent de manière orale ou via le CHSCT informé par un agent de la situation de danger grave et imminent.
Dans ce dernier cas, le CHSCT doit aviser immédiatement l’autorité compétente ou son représentant de la situation dont il a été informé. De plus, le signalement doit toujours être inscrit de manière formalisée dans un registre spécial tenu sous la responsabilité de l’autorité en charge de la protection des agents.

Le CHSCT est toujours tenu informé de la situation en cause.

La loi protège l’ensemble des personnes qui ont été confrontées à une situation de harcèlement moral ou sexuel.

Sont ainsi visés les agents :

• qui ont subi ou refusé de subir les agissements de harcèlement moral ou sexuel ;

• qui ont exercé un recours auprès d’un supérieur hiérarchique ou engagé une action en justice visant à faire cesser les agissements en cause ;

• qui ont « témoigné de tels agissements » ou qui les ont « relatés ».
Il s’agit de protéger non pas uniquement la personne harcelée, mais aussi toute personne ayant témoigné ou dénoncé des faits de harcèlement.

Pour la CGT :

Malgré des avancées sur les droits des femmes, les inégalités sont persistantes, au travail comme dans la vie. Les violences contre les femmes sont au coeur de ces inégalités et des processus de domination. Elles prennent de multiples formes : psychologiques, verbales, économiques, physiques ou sexuelles.

Les violences sont sous-évaluées car celles-ci sont sous-déclarées.
Peu de femmes en effet portent plainte.

C’est pourtant une réalité massive :
une femme sur 10 en est victime chaque année ; une sur 3 au cours de sa vie.

Par son obligation de sécurité de résultats, l’administration doit mettre en place un plan de prévention des risques dans le DUERP (Document unique d’évaluation des risques professionnels) pour assurer la santé physique et mentale de ses salariés concernant le harcèlement sexuel et les agissements sexistes.

Le règlement intérieur du CHU doit intégrer la définition des violences et du sexisme

La CGT demande que soit mise en place rapidement une campagne d’informations, de sensibilisations et de formations sur cette thématique garantissant une démarche éthique et permettant à tous les salariés du CHU de NICE de bénéficier d’une protection sur sa santé à tous les niveaux de la hiérarchie.

Depuis plusieurs années, la littérature decrit le monde hospitalier comme un monde violent faisant subir des organisations du travail dégradées qui favorisent des comportements déviants.

SI VOUS AVEZ DES DEVOIRS VOUS AVEZ AUSSI DES DROITS !
NE LAISSONS PLUS FAIRE ! TOUS DANS L’ACTION !

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> VOTONS A LA CNRACL – QUE FAIRE SI VOUS N’AVEZ PAS REÇU OU PERDU VOTRE MATÉRIEL DE VOTE ?

IMPORTANT !!!

LE MATÉRIEL DE VOTE EST ARRIVE NORMALEMENT A VOTRE DOMICILE MAIS Si vous n’avez pas reçu votre matériel de vote au 1er mars, nous vous invitons à contacter la CNRACL

en appelant au 05 57 57 91 00.
Afin de vous identifier, pensez à vous munir au préalable de votre numéro de contrat CNRACL (numéro d’affiliation si vous êtes actif, numéro de pension si vous êtes pensionné ou numéro d’immatriculation si vous êtes employeur). Il sera procédé à l’envoi par courrier d’un matériel de vote de substitution ou à la réattribution par voie électronique d’un identifiant et d’un mot de passe.

► via un formulaire de demande d’envoi d’un matériel de vote de substitution 
disponible ci-dessous. Il sera procédé à la réattribution par voie électronique d’un identifiant et d’un mot de passe.

Je fais ma demande par internet – Cliquez sur le bouton à droite ⇒

C'EST QUOI LA CNRACL ?

C’EST LA CAISSE NATIONALE DE RETRAITES DES AGENTS DES COLLECTIVITÉS LOCALES 
Les élections pour le renouvellement du Conseil d’Administration de la CNRACL ont lieu entre le 1er et le 15 mars 2021.

DU 1er AU 15 MARS 2021 Qui vote ?

► Les actif.ve.s titulaires et stagiaires de la Fonction Publique Hospitalière et des collectivités territoriales

► Les retraité.e.s de la Fonction Publique Hospitalière et des collectivités territoriales 

Comment voter ?

Deux formes possibles:
• Par voie électronique avec les codes reçus dans le matériel de vote.

• Par correspondance, le cachet de la Poste faisant foi.

NOTRE CAISSE DE RETRAITE NOUS APPARTIENT ET NOUS PROTÈGE

Nos administrateur.rice.s CGT sont porteur.euse.s de nos seuls intérêts et s’engagent à défendre nos revendications. Notre liste est composée de militant.e.s actif.ve.s et retraité.e.s issu.e.s de différents territoires, de secteurs sociaux professionnels divers, de toutes les catégories, de toutes les filières.

VOTER ET FAITES VOTER CGT

Fraternellement

Stéphane GAUBERTI
Secrétaire général
CGT du CHU de NICE

gauberti.s@chu-nice.fr

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> 8 MARS 2021 – JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES

Le 8 mars, ce n’est pas la journée de LA Femme,
c’est la journée internationale de lutte pour les droits des Femmes.

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE
LE LUNDI 8 MARS
RENDEZ VOUS PLACE MASSÉNA À PARTIR DE 14H

Alors que l’égalité salariale est inscrite dans la loi depuis 1972, force est de constater, qu’à travail égal, les salaires des Femmes sont inférieurs de près de 25% à ceux des Hommes. Chaque jour, c’est comme si les Femmes arrêtaient d’être payées à 15h40, et ce, que ce soit dans le privé ou dans le public !

REVALORISER LES MÉTIERS ESSENTIELS

Une sage-femme, recrutée à BAC +5 dans la fonction publique hospitalière finira sa carrière avec un salaire inférieur de 17% à celui d’un·e ingénieur·e hospitalièr·e. A la DGFIP, alors que 50% des inspecteurs (cadre A) sont des inspectrices, seul·es 25% des directeurs (cadres A+) sont des directrices. Dans le premier cas, la grille indiciaire des sages-femmes ne reconnaît pas leurs qualifications et responsabilités au même niveau qu’un·e ingénieur·e bien que le recrutement se fasse au même niveau. Dans le second cas, c’est le plafond de verre qui s’applique.

Depuis le début de la crise Covid, de nombreuses professions à prédominance féminine ont été en première ligne : Infirmières, Aides-Soignantes, Aides à Domicile, Employées de la grande distribution, Agentes d’entretien. La CGT se bat pour que ces métiers soient revalorisés. Cela passe notamment par la reconnaissance des diplômes et des compétences acquises. La technicité déployée pour l’exercice de ces métiers doit être reconnue. Dans le privé, l’État doit imposer la renégociation immédiate des classifications des métiers à prédominance féminine pour garantir une revalorisation des grilles. Il se doit de faire la même chose dans la Fonction Publique. Par exemple, les infirmières françaises ont un salaire inférieur de 9% au salaire moyen français alors qu’en Allemagne, elles sont 10% au dessus du salaire moyen allemand.

VIOLENCES, HARCÈLEMENT, SEXISME AU TRAVAIL : STOP !

Ouvrières, employées ou cadres, les femmes sont toutes confrontées au sexisme et aux violences dans le travail. Cela a notamment pour conséquence de remettre en cause leur professionnalisme, les assignant à une position d’infériorité, à des tâches subalternes.Trop souvent, c’est la victime qui est sanctionnée, déplacée ou licenciée, pas l’agresseur.En 2019, la CGT, avec la Confédération Syndicale Internationale, a gagné l’adoption de la première loi mondiale contre les violences et le harcèlement dans le monde du travail, la 190ème convention de l’Organisation Internationale du Travail.

Pour qu’elle s’applique, il faut qu’elle soit ratifiée par la France et qu’elle s’accompagne de la mise en place de nouveaux droits :
► Sanction pour toutes les entreprises qui n’ont pas de plan de prévention ni de dispositif interne de signalement (comme ce que la CGT a obtenu à TF1).
► Formation de tous les RH, manageurs, représentant·es du personnel, et sensibilisation de tous les salariées (comme ce que la CGT a obtenu à la Tour Eiffel ou à la CAF).
► Protection des victimes, y compris de violences conjugales : interdiction de licenciement, droits à absences rémunérées, à mobilité géographique ou fonctionnelle choisie.

Partout dans le monde, les femmes se mobilisent et de plus en plus d’hommes refusent d’être enfermés dans des rôles stéréotypés et aspirent à sortir des rapports de domination.

Le 8 mars, syndicats et associations féministes appellent à une grève féministe pour exiger l’égalité, au travail comme dans la vie.

Le 8 mars, femmes et hommes, faisons grève, manifestons pour dénoncer les inégalités salariales !

Fraternellement

Stéphane GAUBERTI
Secrétaire général
CGT du CHU de NICE

gauberti.s@chu-nice.fr

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