La 7e édition du baromètre annuel de l’Ugict-CGT/SECAFI sur les professions intermédiaires et techniciennes réalisé par ViaVoice a eu lieu du 21 au 28 octobre 2021.
Après plus de 18 mois de crise sanitaire, cette édition démontre une colère salariale d’une ampleur inédite.
L’activité économique repart, les résultats des entreprises et dividendes distribués retrouvent leur niveau d’avant crise, pour autant, malgré les aides publiques massives, ces résultats n’ont pas bénéficié aux salarié.e.s. Ainsi, alors qu’elles ont un positionnement central face à la crise sanitaire, une expertise et une forte technicité, les professions intermédiaires s’estiment non reconnues dans leur travail.
L’Ugict-CGT appelle gouvernement et patronat à reconnaitre les qualifications et à mettre en place d’urgence des augmentations générales de salaires.
Infirmier·e·s, préparateurs et préparatrices en pharmacie, éducateurs et éducatrices, officiers de police, technicien·ne·s, agents de maîtrise, manageurs dans le commerce, fonctions administratives… Nombre de professions intermédiaires relèvent de ce que l’on a appelé les métiers de premières et 2e ligne.
Pourtant, la colère sur leur rémunération atteint un niveau inédit :
⇒ 73% considèrent que leur rémunération est en décalage avec leur implication (+10 points par rapport à 2020)
⇒ 66% considèrent que leur rémunération est en décalage avec leur charge de travail (+9 points par rapport à 2020)
⇒ 61% considèrent que leur rémunération est en décalage avec leurs responsabilités (+10 points par rapport à 2020)
Une colère encore plus marquée dans la fonction publique et chez les femmes.
Conséquence : seul·e·s 33 % des sondé·e·s s’estiment reconnu·e·s dans leur travail (-4% par rapport à 2020), le management et l’évaluation professionnelle sont majoritairement décriés.
Ainsi, ce sont 83% des professions intermédiaires se disent favorables à des augmentations générales de salaires.
Fraternellement
Stéphane GAUBERTI
Secrétaire général
CGT du CHU de NICE
gauberti.s@chu-nice.fr