Une dépêche d’APMnews (https://www.apmnews.com/depeche/188321/419213/chu-de%C2%A0nice-huit-anciens-directeurs-denoncent-un%C2%A0management-toxique) détaille des tensions et des allégations de mauvais management au sein du CHU de Nice, principalement attribuées au directeur général (DG), Rodolphe Bourret, et à son adjoint, Yoann Lagorce) …
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1. Contexte et origine des accusations
Courrier de dénonciation : Huit anciens directeurs du CHU de Nice auraient adressé un courrier au Centre national de gestion (CNG) en novembre 2024, critiquant les pratiques managériales instaurées par la nouvelle direction depuis 2023.
Réorganisation controversée : Le CHU a adopté un modèle de délégation polaire, inspiré de l’ancien poste de Rodolphe Bourret à Valenciennes, donnant davantage de pouvoir aux médecins chefs de pôle
2. Principaux griefs soulevés
➤ Climat de travail délétère : Les directeurs jugeraient ce modèle comme une « revanche des médecins » sur les administratifs, créant un déséquilibre des pouvoirs. Des comportements jugés maltraitants incluent des humiliations, un micro-management agressif, et des accusations directes contre les anciens administrateurs.
➤ Management toxique : Le DG aurait pris des mesures pour marginaliser les directeurs jugés non alignés, supprimant les réunions collégiales et imposant une communication fragmentaire. Le DGA serait accusé d’intimidation, de sarcasmes et d’infantilisation des directeurs, exacerbant un environnement déjà tendu.
➤ Conséquences humaines : Près de 20 départs de directeurs adjoints en deux ans, souvent dans des conditions alarmantes de stress et de santé dégradée. Plusieurs arrêts maladie et des témoignages évoquant des symptômes physiques et psychologiques graves (problèmes cardiaques, crises d’angoisse).
➤ Modèle rigide et dogmatique : La délégation polaire aurait été copiée sans adaptation locale ni prise en compte des spécificités du CHU de Nice. Les consultants issus de Valenciennes auraient saturé les dialogues, imposant un cadre rigide
3. Réactions et conséquences institutionnelles
Réactions officielles : La directrice générale du CNG, a confirmé une enquête en cours, menée par l’ARS et le CNG. En attendant Christian Estrosi, président du conseil de surveillance et Maire de Nice, a réitéré son soutien à l’équipe de direction et au corps médical lors d’une visite en janvier 2025
4. Points de vue divergents
➜ Soutien médical : Certains membres de la communauté médicale jugeraient positivement le modèle de gouvernance et loueraient les efforts de la direction pour redresser l’établissement.
➜ Critiques administratives : Les directeurs et cadres administratifs dénonceraient un climat de revanche et de violence managériale, compromettant la santé des équipes et la qualité de la gouvernance
Au CHU de Nice, notre directeur général, grand manitou des couloirs hospitaliers, fait semblant d’être le meilleur ami des agents.
Avec un sourire éclatant et une poignée de main ferme, il arpente les services, enchaînant les accolades comme un politicien en campagne. « Bravo, continuez comme ça ! » lance-t-il, tout en prenant la pause pour les réseaux sociaux.
Mais derrière ce masque bienveillant, on devine un autre visage : celui de la délégation bipolaire.
Les agents, héros du quotidien, sont pour lui de simples accessoires, des figurants dans son grand spectacle de notoriété. Sa stratégie se transforme en défilés de mode où il collectionne les selfies, tandis que les vrais enjeux restent dans l’ombre.
La « théatrale » bienveillance du directeur est un art bien maîtrisé, tant qu’il y a des caméras pour immortaliser ses gestes suivi de près par le secrétaire de Force Ouvrière qui lui a fait allégeance
SEULE LA CGT NE S’ÉTAIT PAS TROMPÉE !
LA DELEGATION POLAIRE FAIT DES DÉGÂTS A TOUS LES ÉTAGES !
Fraternellement,
Stéphane GAUBERTI
Secrétaire général de la CGT
du CHU de NICE
gauberti.s@chu-nice.fr