⇒ L’Ordre infirmier revient à la charge de manière plus violente que jamais.
Après les menaces par le biais des cabinets de recouvrement, les courriers d’huissiers ou encore les intimidations pénales évoquant un éventuel exercice illégal de la profession, cette fois-ci c’est la convocation et l’audition au commissariat, avec photo anthropométrique et prise des empreintes digitales qui sont utilisées pour menacer les infirmières !
⇒ Cela suffit ! Nous sommes plus de 53% des IDE à ne pas être affilié.e.s à ce que nous considérons comme inutile.
D’ailleurs, au cours de la crise COVID, à aucun moment ce fameux ONI n’a été présent pour défendre et protéger les professionnel.le.s lorsque les conditions de travail étaient telles qu’il fallait utiliser des sacs poubelles comme protections !
La pertinence de cet organisme a été dénoncée dès sa mise en place par les organisations syndicales. Pourquoi accepter de payer pour pouvoir exercer notre profession ? Comment accepter pour les collègues fonctionnaires de subir la double peine en matière disciplinaire ?
Alors que partout le manque de personnel infirmier conduit à la fermeture de lits et de services, le seul souci des dirigeants de l’ONI est de faire rentrer des cotisations qui serviront à faire fonctionner une structure dont la gestion financière pour le moins trouble a été dénoncée par la Cour des comptes. Les méthodes de l’ONI relèvent du racket, elles sont inadmissibles ! Aujourd’hui, nombre d’entre nous recevons des rappels ou des relances.
⇒ Il est temps de nous mobiliser ensemble contre le diktat de l’ONI !
Fraternellement
Stéphane GAUBERTI
Secrétaire général
CGT du CHU de NICE
gauberti.s@chu-nice.fr