Dispositif COVID 19 : Organisation mise en place sur les sites du CHU
→ Réanimation polyvalente Pasteur 2 = 15 lits de réa
→ Réanimation STCPO = 8 lits réa + 4 lits SC
→ SICO (soins intensifs COVID) Pasteur 2 = 4 lits SI
→ Réanimation médicale Archet 1 13 lits de réa
→ SICO Archet 1 = 8 lits SI
Au total = 36 LITS DE REA + 4 LITS SC + 12 LITS SI
Effectif par tranche horaire :
réa = 2 IDE/1AS pour 5 lits
SI = 1 IDE/1AS pour 4 lits
→ Infectiologie Archet 5ème étage = 22 lits + 2
→ Gériatrie Cimiez = 16 lits
→ Médecine Interne Archet = 8 lits
→ Lits sanctuarisés en service de médecine = 10 lits
→ Lits hospitalisation complète COVID localisés à l’UCSU
Total = 58 lits hospitalisation complète
Effectif : 1 IDE/1 AS pour 8 lits d’hospitalisation complète
La CGT a pris note de l’organisation et a demandé des effectifs supplémentaires pour l’ensemble des unités qui accueillent des patients découverts positifs dans toutes les autres unités comme par exemple la cardiologie où 5 patients COVID étaient hospitalisés. Les mesures barrières à mettre en place pour prendre en charge ces patients étant très chronophages pour le personnel.
Pôle odontologie :
Le Pôle situé actuellement sur l’hôpital Saint Roch doit être libéré suite à la cession du site à l’échéance de juin 2022.
Le site choisi se situe en centre-ville au 28 Boulevard Riquier pour une surface de 3600 mètres carrés sur 7 étages. Le CHU s’engage pour un bail de 30 ans.
Le bâtiment doit être entièrement réhabilité pour accueillir les patients dès juin 2022
Pour la CGT, même si le projet apportera un plus en termes de soins pour les patients et de formation pour l’ensemble des étudiants du dentaire, elle a dénoncé le coût de cette opération qui nous oblige à louer à un bailleur privé plutôt que construire un site neuf sur des terrains qu’il possède. Elle a émis le fait que le site aurait pu être construit à Saint André sur l’ancien site de la pharmacie. De plus le site choisi ne possède pas de places de parking pour les personnels et il n’y a aura pas non plus de self. La CGT a demandé que lui soient communiquées toutes les améliorations qui seront apportées concernant ces 2 points. Elle a aussi demandé que dans la prochaine information sur ce dossier elle ait connaissance des effectifs affectés sur ce pôle.
IUFC
Suite à la réorganisation des services d’hospitalisation ORL entrainant la mutualisation des effectifs du CAL et du CHU des problèmes persistent sur les plannings dus à des différences d’organisation du temps de travail. Les problèmes sur 2 systèmes informatiques perdurent toujours. Des améliorations en termes de matériels sont en cours.
La CGT a dénoncé la façon dont cette mutualisation s’est faite et son opposition lors de la présentation du dossier. Ce sont les salariés du CHU qui doivent se plier au fonctionnement du CAL et on voit bien que ça pose toujours autant de problèmes. Elle a demandé une réévaluation à 6 mois.
Pôle neuroscience
Les travaux du centre psychothérapeutique de jour sont terminés et le déménagement de ce centre sur le boulevard de la Madeleine est prévu pour le mois de mars. Pour les personnels venus en tant qu’experts au CHSCT des problèmes d’éclairage, d’aération, d’accessibilité demeurent. La Direction des travaux s’est engagée à regarder comment améliorer ces points.
La CGT a dénoncé qu’il n’y avait aucune avancée dans ce dossier, sur le fait qu’il n’y ait pas de places de parking et sur l’impossibilité pour les personnels d’avoir une restauration sur place. C’est toujours la même réponse !! On va voir !
Pôle Pharmacie
Au CAMPS P2 : les personnels de ce service ont alerté le CHSCT sur des problèmes récurrents rencontrés par rapport à la localisation de ce bureau. Le personnel travaille dans un local sans fenêtre qui sert à la fois de lieu de stockage de nombreux cartons de matériels d’implantation opératoire et de bureau. Depuis de nombreux mois ce personnel alerte la Direction sur des malaises qui se traduisent pour certains par des nausées et des maux de tête voire d’autres symptômes. Après alerte auprès de la médecine du travail, des relevés d’air dans ce local ont été faits et semblent normaux. Pour autant le problème n’est pas réglé et perdure.
La CGT a exigé de la Direction qu’elle délocalise ce service dans un autre endroit en urgence en attendant de trouver l’origine du problème. Dans le cas contraire, la CGT a prévenu qu’elle conseillera aux salariés d’user de leur droit de retrait face à une situation de danger grave et imminent.
Pôle CVTPR
Suite à la réorganisation de ce service de passer de 30 lits d’hospitalisation à 28 lits d’hospitalisation pour respecter les normes des unités de Pasteur 2 à savoir 14 lits ou 28 lits par unité, un poste d’AS de nuit a été supprimé.
La CGT s’était fortement opposée à ce projet qui entrainait la suppression de poste d’AS dans une unité réputée pour avoir des patients lourds et demandeurs. Il s’avère qu’elle avait raison car depuis cette mise en place, la surcharge de travail la nuit est devenue ingérable pour l’aide-soignante de nuit en poste, ce service accueillant également 2 lits de soins palliatifs.
La CGT a demandé à la Direction et à la Coordination des soins de renforcer immédiatement cette unité qui est un service de pneumologie avec des patients demandant une prise en charge spécifique.
Pôle ARU
Suite au suicide d’une patiente, la CGT a demandé et obtenu que des mesures de sécurité soient mises en place afin de prévenir les accidents de ce type. Une attention particulière a été apportée sur les fenêtres pour que leur ouverture ne permette pas le passage d’un corps vers l’extérieur.
Point de suivi de la crèche de Pasteur
Depuis l’été dernier une situation dégradée d’organisation du travail au sein des équipes a fait surgir une élévation des risques psychosociaux au sein de la crèche. Les membres du CHSCT alertés se sont mis à la disposition de toutes les personnes souhaitant s’exprimer sur les problématiques rencontrées et ont alerté l’administration. Au delà des rencontres, certains salariés ont interpellé la Direction des ressources humaines et la Médecine préventive pour être reçus et trouver des solutions à des situations incomprises. De toute part, un sentiment d’incompréhension et de souffrance s’est manifestée et a amené des professionnels à se retrouver en accident du travail. Un CHSCT du pôle Est s’est réuni en septembre 2020 pour débattre et entendre les personnes témoignant en tant qu’experts.
Pour la CGT, même si la situation présente quelques améliorations en termes d’apaisement et de projets, elle dénonce la méthodologie appliquée par la Direction, qui reste non conforme aux décisions prises en CHSCT Central sur la methodologie au cours des expertises SECAFI de juin 2019 (enquête sur les conditions de travail de 11 secteurs cibles qui pour certains ont été évalués en terme de risque grave).
Pour autant, certains salariés de la crèche se trouvent toujours en arrêt et de fait n’ont pas été inclus dans la démarche de prise en charge de résolution des problèmes d’organisation avec le reste de l’équipe. Pour la CGT, l’enquête des membres CHSCT s’est voulue contructive autour du problème collectif. La CGT demande à la Direction de se prononcer par écrit sur son intention d’appliquer ou non les décisions prises en CHSCT Central et de fait en CHSCT de groupe.
Pour la CGT, il est urgent qu’un véritable service de prévention des risques professionnels (médecine préventive, psychologues, préventeur des risques, membres du CHSCT …) soit mis en place pour garantir à tous les salariés du CHU de Nice une véritable évaluation des multiples risques rencontrés et que des informations et formations soient dispensées pour que la qualité du travail soit améliorée.
Fraternellement
Stéphane GAUBERTI
Secrétaire général
CGT du CHU de NICE
gauberti.s@chu-nice.fr