Face aux mobilisations des EHPAD en 2018, des urgences hospitalières depuis 8 mois, et de l’ensemble de la communauté hospitalière le 14 novembre 2019, le malaise du gouvernement se fait sentir.
Pour autant les annonces faites le 20 novembre ne sont pas à la hauteur des enjeux. Le 1er ministre reconnaît même qu’elles correspondent à une accélération de la réforme « Ma Santé 2022 » qui n’a pas déclenché un enthousiasme débordant au moment de son adoption en juillet 2019.
Il est proposé aux parlementaires d’envisager une augmentation de l’ONDAM de 2,45% au lieu des 2,1% initialement envisagés. Une proposition d’augmentation toujours largement insuffisante, pour rappel la mobilisation revendique une augmentation de 5%, la Cour des comptes de 4,4%.
Une reprise d’un tiers de la dette des hôpitaux sans proposition de mesure pour arrêter le développement de la dette notamment par une politique d’investissement à taux zéro. De plus cette mesure va être étudiée au cas par cas et ainsi renforcer la concurrence entre établissement, quelles conditions seront de mandées aux établissements pour y accéder.