La CGT décline l’invitation à la cérémonie des vœux du nouveau Directeur Général, des présidents du Conseil de Surveillance, de la CME et du Doyen de la Faculté de Médecine.
Pour la CGT, aucun des vœux des salariés ne sont à ce jour entendus et ce depuis des années.
La CGT n’attend rien de bon après les scandaleux vœux du Président de la République qui stigmatisent les 35 heures et proposent aux professionnels d’organiser eux-mêmes leur temps de travail pour gérer les sous-effectifs.
Que dire du budget des hôpitaux, voté à l’aide du 49-3, avec un taux d’évolution 2023 inférieur à l’inflation !
Aucune réponse à nos 3 principales revendications portées depuis 2019 qui sont pourtant claires : nous voulons la création de 100 000 emplois, une revalorisation des salaires correspondant aux qualifications et surtout l’arrêt des suppressions de lits et des fermetures de services.
Viennent s’ajouter à cela les annonces du Gouvernement sur la réforme des retraites qui vise à faire partir la plupart des hospitaliers à 64 voire 67 ans pour la majorité d’entre eux alors que dans notre profession la plupart des agents partent en invalidité avant l’âge légal de la retraite avec un montant de pension qui se réduit à peau de chagrin !
Pour exemple, une aide-soignante en catégorie active pourra prétendre partir à la retraite à 59 ans avec 43 années de cotisations mais il faudra qu’elle ait commencé à travailler à 16 ans (sachant que dans la Fonction Publique, l’âge légal est de 18 ans pour démarrer une activité) et ne pas avoir eu d’interruption de carrière, sans quoi cela réduira inexorablement le montant de la pension versée.
Alors non, Messieurs le Directeur Général, présidents du Conseil de Surveillance, de la CME et Doyen de la Faculté de Médecine, nous ne donnerons aucun crédit à la politique appliquée depuis des années dans notre établissement…
Nous continuons d’exiger avec et auprès des personnels :
– L’arrêt du Contrat de retour à l’équilibre financier
– Des embauches massives de personnels qualifiés et non qualifiés
– L’arrêt des fermetures de lits et de services
– L’amélioration des conditions de travail
– L’augmentation générale des salaires à la hauteur de nos revendications
– Le retrait de la réforme des retraite visant à nous faire travailler jusqu’à 64 ans
LA COLÈRE GRONDE DANS NOTRE ÉTABLISSEMENT ET PARTOUT EN FRANCE
LES PERSONNELS SONT ÉPUISES ET SANS PERSPECTIVES D’AMÉLIORATION
DE LEURS CONDITIONS DE VIE ET DE TRAVAIL