> COMPTE RENDU DU CHSCT CENTRAL SPÉCIAL « OBLIGATION VACCINALE »‘

Nous n’accepterons aucune sanction ! Aucune retenue de salaire. On a besoin de tout le monde à l’hôpital. Assez de culpabilisations des personnels de la part de ceux qui détruisent le système de santé.

Pour la CGT il n’y a pas eu de prise en compte des retours d’expérience des équipes depuis la première vague pour pouvoir répondre au mieux à l’afflux des patients et pour améliorer la prise en charge. La CGT a fait part de son regret qu’on n’ait pas pu stabiliser les équipes de réa ou unité COVID formées. Cela participe au sentiment que la réalité du travail n’est pas prise en compte. Des lits COVID dans les établissements périphériques support ont été fermés faute de personnel, ce qui impacte forcément le CHU de Nice. Des lits d’hospitalisation conventionnels sur le CHU ont également été fermés en lien avec les manques de personnels tous grades confondus. Des agents sont obligés de transiter entre Pasteur et l’Archet et n’ont pas de planning bien défini, ne sont pas ou sont peu formés.

La CGT a posé plusieurs questions notamment sur les contrôles d’accès avec vérifications des passe sanitaires. En cas de difficulté concernant l’accès aux soins, y a-t-il un suivi ? un médecin doit-il donner l’autorisation aux patients d’accéder aux différents services ? Pour les agents détachés sur les tests pour permettre aux patients de rentrer, il faudrait plus cadrer les choses car les agents sont dégagés de leur travail ce qui entraine une certaine désorganisation.

Pour la CGT il faut donner des moyens humains et matériels permettant une prise en charge digne d’un hôpital du 21ème siècle. Il faut mettre en place des dispositifs permettant la confidentialité, le secret médical et la protection des données… L’augmentation de la charge de travail entraine une déshumanisation des soins sous couvert de la crise sanitaire.

La CGT a lancé une forte alerte sur la médecine du travail qui est réduite à peau de chagrin et qui rencontre de grandes difficultés, un seul médecin est responsable de la vaccination du personnel et  doit gérer également la supervision des contrôles des tests effectué pour visiteurs et patients qui n’ont pas le pass sanitaire. Nous avons demandé qu’une communication soit faite auprès du personnel pour guider les patients et visiteurs etc…

Réponses de l’administration:

► Volonté de maintenir un équilibre hospitalier entre le hors COVID et le COVID, il y a eu une amélioration lors de la 4ème vague. Il n’y a notamment pas eu de déprogrammation chirurgicale. On est parfois obligé d’aller chercher des ressources dans les autres services (cf. service Rachis, avec accord de Monsieur le Professeur LITRICO), ces fermetures n’ont été que temporaires.

► Les personnels redéployés sur les secteurs COVID avaient les compétences et étaient volontaires pour aller en service COVID ou en réa.

► Concernant le contrôle du pass -sanitaire il est effectif depuis le 16/08 à l’ensemble des personnes qui veulent accéder aux soins et aux visites ; 15 agents supplémentaires d’une entreprise privée de sécurité ont été recrutés.

Concernant les patients programmés et qui n’ont pas les justificatifs, mise en place d’un dispositif pour solliciter une cellule coordonnée par la CGS qui fait le lien avec le corps médical pour prioriser la prise en charge, sinon incitation à se faire dépister dans les centres mis à disposition au CHU de Nice. A ce jour, pas de plainte depuis la mise en place de ce dispositif.

OBLIGATION VACCINALE:

Pour la CGT, la communication n’a pas été à la hauteur de ce qu’il aurait fallu mettre en place. Il aurait été important que les Infectiologues du CHU fassent de l’information au plus près en passant dans les services rencontrer les équipes ou en organisant des réunions dans les amphithéâtres ce qui aurait, peut-être, pu permettre de convaincre sur la vaccination. Ce sont des spécialistes en la matière, cela aurait pu aider à la prévention. Nous nous interrogeons concernant les agents ayant un certificat médical de contre-indication, pourront-ils travailler sans vaccin ?

Nous sommes toujours dans l’attente de la possibilité d’une sérologie, ce qui permettrait en cas de positivité de n’avoir qu’une seule injection.

Nous avons besoin de clarification sur les ASA pour les agents qui viennent de se faire vacciner et qui auraient des effets secondaires.

L’Obligation vaccinale s’applique sans aucune exception à tout le personnel.

Pour l’IFSI, l’obligation s’applique à tous. Le CHU employeur a un rôle de contrôle de ses étudiants en promotion professionnelle.
Pour les étudiants en médecine, quelle que soit leur année d’étude, la responsabilité incombe au CHU.

Une communication individualisée aux agents qui n’auraient pas encore transmis leur pass-sanitaire va être faite par courrier et par téléphone à domicile.

Une Foire Aux Questions sera accessible dans la semaine pour répondre à la majorité des questions. Beaucoup de réponses se trouvent déjà dans la note de service diffusée par le DG.

Pour les agents ayant déjà commencé le schéma vaccinal mais qui reste incomplet un dépistage négatif de -72H sera obligatoire.

Dans le cadre d’un AT, CLM, accident du travail etc… l’obligation vaccinale ne sera applicable qu’au retour de l’agent mais il faudra qu’il ait un schéma vaccinal complet lors de sa reprise dans le cas contraire il sera suspendu. Un contrôle des arrêts maladies va être accru notamment pour les arrêts à compter du 14.

La contre-indication au vaccin et le certificat de rétablissement permettent d’exercer sans être vaccinés. La liste des contre-indications est très stricte et limitée par le décret. Suite à ça, l’assurance maladie délivre un QR code qui ne détermine pas le motif. Toutefois, il est possible que la durée de validité de ces certificats soit limitée.

Pour la sérologie, lorsqu’un professionnel a un doute il peut se faire prescrire une sérologie par le médecin traitant ou la médecine du travail et le centre de vaccination applique une seule dose en cas de positivité.

Concernant les ASA, le Ministère de la Santé prévoit la possibilité d’en accorder pour faciliter l’accès à la vaccination, pour l’agent dont l’enfant voit sa classe fermée, pour les effets secondaires de la vaccination. Les situations sont analysées par la suite pour valider les ASA.

Concernant les contrôles des pass-sanitaires, ceux-ci seront faits sur liste dans les équipes et de façon aléatoire. Les encadrants recueillent les pass-sanitaires et incitent les agents à faire un PCR s’il ne sont pas en possession de leur pass-sanitaires. Seules les personnes dument habilitées pourront effectuer les contrôles aléatoires.
►  Interdiction d’exercice en cas de non présentation d’un justificatif. Cependant en cas de présentation d’un test négatif, de rendez-vous tardif il y aura une période de tolérance. Possibilité de se mettre en congés ou RTT le temps de se faire vacciner. Pour un agent qui affirme de façon claire ne pas vouloir se faire vacciner il y aura une suspension jusqu’à nouvel ordre ou régularisation. Pour les CDD le contrat ne sera pas renouvelé. Au vu de l’interdiction d’exercer, pas de rémunération, pas de droit aux congés, pas d’ancienneté acquise etc… Pour les agents en stage, la durée du stage est prolongée de la durée où il n’y a pas de vaccination.

La cellule de vérification des QRCode est composée de 5 personnes qui ont été habilitées par délégation par le DG pour scanner les QR codes et qui ont la responsabilité de l’adresse mail pass-sanitaire.

Fraternellement

Stéphane GAUBERTI
Secrétaire général
CGT du CHU de NICE

gauberti.s@chu-nice.fr

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> GRILLES DE REVALORISATION DES SALAIRES AU 1ER OCTOBRE – SEGUR DE LA SANTE

Dans le cadre du Ségur de la Santé et du projet de décret concernant les revalorisations salariales applicables au 1 er octobre 2021, vous trouverez ci-dessous les grilles indiciaires récemment présentées au CSFPH et en cours de validation.

Malgré les effets d’annonce du ministère de la santé et de certaines organisations syndicales, chacun pourra constater (nul besoin d’être juriste ou expert-comptable) que le compte n’y est pas, tant pour les agents de catégorie A que pour les AS et AP.

Aide-soignant : à l’image des professionnels infirmiers qui ont bénéficié de la catégorie « mini A » lors du droit d’option de 2010, les AS et AP se voient octroyer la catégorie B… mais avec des revalorisations salariales très insuffisantes. Chacun jugera…

IDE Catégorie B : les IDE de catégorie B, corps placé en voie d’extinction, pourront prétendre à un « droit au remord » afin de passer en catégorie A. Ce reclassement s’effectuera par « concours » du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2024. Les modalités nous seront bientôt communiquées.

Les préparateurs en pharmacie hospitalière, les techniciens de laboratoire et les diététiciens pourraient bénéficier des revalorisations salariales prévues dès janvier 2022. Leur requalification en catégorie A était attendue mais soumise au préalable à la réingénierie de leur formation. Les groupes de travail n’ont pas pu démarrer selon le calendrier initial. Ils devraient être mis en place entre septembre et novembre selon les professions.

Pour l’ensemble de ces grilles, on observe un allongement significatif du déroulement des carrières pour des augmentations salariales marginales. Le gouvernement pouvait largement faire mieux.

La CGT continuera de mettre la pression pour de réelles revalorisations indiciaires pour l’ensemble des grades et des catégories professionnelles, l’amélioration des conditions de travail et des recrutements pérennes pour l’Hôpital Public.

Pour rappel, les gels successifs du point d’indice ont entraîné une perte de pouvoir d’achat de 300€ pour l’ensemble des grades depuis les années 2000 et ces revalorisations « zapperont » 30% de nos collègues hospitaliers…

Fraternellement

Stéphane GAUBERTI
Secrétaire général
CGT du CHU de NICE

gauberti.s@chu-nice.fr

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> EUTHANASIE ORCHESTRÉE DES CHSCT DANS LA FPH

les organisations syndicales claquent la porte du Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière !

Vendredi 25 juin s’est tenu le Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière avec un seul point l’ordre du jour, le projet de décret concernant les Comité Sociaux d’Établissement (CSE).

Ce projet de décret vient décliner sur le plan règlementaire la fusion des instances CTE/CHSCT actée dans la loi « Transformation de la Fonction Publique ». Le CSE et sa FS vont remplacer les CHSCT dans les établissements publics de santé, sociaux et médico-sociaux et aux groupements de coopération sanitaire de moyens de droit public.

Lors de la crise sanitaire que nous venons de traverser, les CHSCT ont été actifs et, force de propositions, les élu-e-s ont dû faire face cette situation non préparée et non anticipée avec le concours de tous : administratifs, ouvriers et techniques, personnel médical et non-médical.

Les propositions faites dans le projet de décret sont scandaleuses et vont l’encontre de possibles améliorations des conditions de travail des agent-e-s. La suppression des CHSCT remplacés par une instance vidée de tout contre-pouvoir par la remise en cause du recours à l’expertise, ne sert qu’une seule chose : protéger les directions en leur laissant tout pouvoir. Plus que jamais, les hospitaliers sont en danger. Invalidité, accidents de travail, maladies professionnelles, burn-out explosent dans le secteur et malgré cela, la possibilité de défense collective sera impossible : voilà l’avenir qui se prépare pour les agent-e-s de la FPH au service de la population.

Pour mémoire, la Fonction Publique Hospitalière a été précurseur dans la création des CHSCT dans la Fonction Publique Hospitalière avant d’être étendus l’état et la Territoriale. Par cette attitude, le Ministère avec son alliée, la Fédération Hospitalière de France, veut acter la mort de l’instance, reconnue pour son action vers les personnels et les établissements.

Dégrader la réduction des droits des agent-e-s et de leurs délégué-e-s est un recul inadmissible en matière de santè et de sécurité au travail dans les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux !

Le seuil proposé pour une mise en place obligatoire de la commission spécialisée (remplaçant le CHSCT) du CSE, fixé à 200 agent-e-s est, quant lui, inacceptable alors que la Ministre de la Transformation de la Fonction Publique s’est prononcée favorablement à la possibilité de déroger cette règle au vu de la spécificité de notre secteur d’activité.

Devant la fin de non-recevoir de la DGOS (Direction Générale de l’Offre de Soin), et arguant sans honte que le CSE devrait renforcer et moderniser le dialogue social (après 5 heures de débat), toutes les organisations syndicales représentées, CGT, FO, CFDT, SUD Santé Sociaux et UNSA santé sociaux ont quitté la réunion sans attendre la fin de présentation du Décret !

Les OS représentatives interpelleront très prochainement le Premier ministre sur le sujet, le texte en l’état est un déni de la démocratie l’encontre des représentant-e-s du personnel.

Fraternellement

Stéphane GAUBERTI
Secrétaire général
CGT du CHU de NICE

gauberti.s@chu-nice.fr

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> LES AMBULANCIERS HOSPITALIERS AUSSI OUBLIÉS DU SEGUR !!!

ACTION DU 1 JUILLET 2021

Le 15 juin s’est tenue la dernière réunion avec la DGOS concernant la réingénierie du métier d’ambulancier.

Comme la CGT s’y attendait, et comme nous le dénoncions depuis le début, les ambulanciers n’ont rien obtenu !

Seulement 5 semaines de formation ont été ajoutées au DEA actuel (3 semaines de cours théoriques et 2 semaines de stage), ceci loin des observations faites par la CGT qui avait fait des propositions ambitieuses et adaptées à la réalité du terrain.

Le gouvernement a encore une fois cédé à la pression des grands groupes privés qui participaient au groupe de travail et aucune des revendications des ambulanciers n’a été retenue ! Malgré les fanfaronnades de certaines organisations signataires qui affirmaient dès le mois de juin dernier que les ambulanciers auraient gain de cause, la DGOS n’a donné aucune suite favorable à leurs revendications.

Le métier d’Ambulancier SMUR doit aussi faire l’objet de discussions. Les équipes SMUR sont composées de professionnels diplômés dans l’urgence pré-hospitalière. L’ADE SMUR pratique des gestes spécifiques sous réserve de formations particulières suivant une réglementation précise.

La CGT rappelle que le ministère des Solidarités et de la Santé doit faire appliquer la loi au sein des SMUR, afin d’éviter les dérives actuelles. L’article D6124-13 précise clairement la présence obligatoire d’un ADE au sein de la Structure Mobile d’Urgence et de Réanimation.

Cette fois-ci, des vraies discussions doivent être engagées avec le ministère de la Santé, afin que ces professionnels, mis largement à contribution durant la crise sanitaire, obtiennent une reconnaissance digne de ce nom.

 

RASSEMBLEMENT

LE JEUDI 1 JUILLET À 9H

PARVIS DE PASTEUR II

Fraternellement

Stéphane GAUBERTI
Secrétaire général
CGT du CHU de NICE

gauberti.s@chu-nice.fr

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> RECRUTEMENTS SANS CONCOURS – CAMPAGNE 2021

La CGT vous informe de l’ouverture de la campagne 2021 des recrutements sans concours.

La date limite d’inscription de ce concours est fixée au 24 août 2021.

Les modalités d’inscription sont précisées dans la note d’information:

Le recrutement sans concours est ouvert aux agents contractuels occupant des emplois de catégorie C sans conditions de titre, de diplôme ou d’âge.

Fraternellement

Stéphane GAUBERTI
Secrétaire général
CGT du CHU de NICE

gauberti.s@chu-nice.fr

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> EN AVANT VERS LES 32H – Campagne 10% dans la fonction publique

10 % DE TEMPS DE TRAVAIL EN MOINS POUR TRAVAILLER MIEUX, TRAVAILLER TOUTES ET TOUS

La longue histoire des modalités de la répartition entre temps de travail et temps libre est faite de débats âpres, de luttes parfois très dures, de temps de négociation. En France et dans le monde, cette histoire va dans le sens de la baisse de la durée du travail. Une des plus grandes conquêtes du début du XXe siècle a été la journée de 8h. 8h de travail, cela permettait 8h de repos et 8h pour la vie personnelle et aussi la vie citoyenne. La durée légale hebdomadaire de travail est ensuite passée à 39h en 1982 puis à 35h en 1998. Le passage aux 35h a été cependant marqué par une intensification du travail, une aggravation de la flexibilité et la mise en place de l’annualisation du temps de travail…

C’EST POURQUOI LA CGT FONCTION PUBLIQUE REVENDIQUE 10 % DE TEMPS DE TRAVAIL EN MOINS POUR TOUTES ET TOUS :

► pour l’abrogation de la loi de Transformation de la fonction publique et le maintien de tous les accords passés,

► contre l’annualisation du temps de travail et pour le retour à un calcul hebdomadaire,

► pour l’amélioration des conditions de travail de toutes et tous en réduisant le temps de travail

► pour gagner les 32h avec 10 % de temps de travail en moins, 10 % de salaire en plus tout de suite, 10 % d’effectifs supplémentaires !

Fraternellement

Stéphane GAUBERTI
Secrétaire général
CGT du CHU de NICE

gauberti.s@chu-nice.fr

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