Assemblée générale des personnels de Pasteur et Cimiez au galet de Pasteur 2 le jeudi 2 septembre de 14h à 16h. Une date sera diffusée pour l’Archet prochainement.
Dans le cadre du Ségur de la Santé et du projet de décret concernant les revalorisations salariales applicables au 1 er octobre 2021, vous trouverez ci-dessous les grilles indiciaires récemment présentées au CSFPH et en cours de validation.
Malgré les effets d’annonce du ministère de la santé et de certaines organisations syndicales, chacun pourra constater (nul besoin d’être juriste ou expert-comptable) que le compte n’y est pas, tant pour les agents de catégorie A que pour les AS et AP.
Aide-soignant : à l’image des professionnels infirmiers qui ont bénéficié de la catégorie « mini A » lors du droit d’option de 2010, les AS et AP se voient octroyer la catégorie B… mais avec des revalorisations salariales très insuffisantes. Chacun jugera…
IDE Catégorie B : les IDE de catégorie B, corps placé en voie d’extinction, pourront prétendre à un « droit au remord » afin de passer en catégorie A. Ce reclassement s’effectuera par « concours » du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2024. Les modalités nous seront bientôt communiquées.
Les préparateurs en pharmacie hospitalière, les techniciens de laboratoire et les diététiciens pourraient bénéficier des revalorisations salariales prévues dès janvier 2022. Leur requalification en catégorie A était attendue mais soumise au préalable à la réingénierie de leur formation. Les groupes de travail n’ont pas pu démarrer selon le calendrier initial. Ils devraient être mis en place entre septembre et novembre selon les professions.
Pour l’ensemble de ces grilles, on observe un allongement significatif du déroulement des carrières pour des augmentations salariales marginales. Le gouvernement pouvait largement faire mieux.
La CGT continuera de mettre la pression pour de réelles revalorisations indiciaires pour l’ensemble des grades et des catégories professionnelles, l’amélioration des conditions de travail et des recrutements pérennes pour l’Hôpital Public.
Pour rappel, les gels successifs du point d’indice ont entraîné une perte de pouvoir d’achat de 300€ pour l’ensemble des grades depuis les années 2000 et ces revalorisations « zapperont » 30% de nos collègues hospitaliers…
les organisations syndicales claquent la porte du Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière !
Vendredi 25 juin s’est tenu le Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière avec un seul point l’ordre du jour, le projet de décret concernant les Comité Sociaux d’Établissement (CSE).
Ce projet de décret vient décliner sur le plan règlementaire la fusion des instances CTE/CHSCT actée dans la loi « Transformation de la Fonction Publique ». Le CSE et sa FS vont remplacer les CHSCT dans les établissements publics de santé, sociaux et médico-sociaux et aux groupements de coopération sanitaire de moyens de droit public.
Lors de la crise sanitaire que nous venons de traverser, les CHSCT ont été actifs et, force de propositions, les élu-e-s ont dû faire face cette situation non préparée et non anticipée avec le concours de tous : administratifs, ouvriers et techniques, personnel médical et non-médical.
Les propositions faites dans le projet de décret sont scandaleuses et vont l’encontre de possibles améliorations des conditions de travail des agent-e-s. La suppression des CHSCT remplacés par une instance vidée de tout contre-pouvoir par la remise en cause du recours à l’expertise, ne sert qu’une seule chose : protéger les directions en leur laissant tout pouvoir. Plus que jamais, les hospitaliers sont en danger. Invalidité, accidents de travail, maladies professionnelles, burn-out explosent dans le secteur et malgré cela, la possibilité de défense collective sera impossible : voilà l’avenir qui se prépare pour les agent-e-s de la FPH au service de la population.
Pour mémoire, la Fonction Publique Hospitalière a été précurseur dans la création des CHSCT dans la Fonction Publique Hospitalière avant d’être étendus l’état et la Territoriale. Par cette attitude, le Ministère avec son alliée, la Fédération Hospitalière de France, veut acter la mort de l’instance, reconnue pour son action vers les personnels et les établissements.
Dégrader la réduction des droits des agent-e-s et de leurs délégué-e-s est un recul inadmissible en matière de santè et de sécurité au travail dans les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux !
Le seuil proposé pour une mise en place obligatoire de la commission spécialisée (remplaçant le CHSCT) du CSE, fixé à 200 agent-e-s est, quant lui, inacceptable alors que la Ministre de la Transformation de la Fonction Publique s’est prononcée favorablement à la possibilité de déroger cette règle au vu de la spécificité de notre secteur d’activité.
Devant la fin de non-recevoir de la DGOS (Direction Générale de l’Offre de Soin), et arguant sans honte que le CSE devrait renforcer et moderniser le dialogue social (après 5 heures de débat), toutes les organisations syndicales représentées, CGT, FO, CFDT, SUD Santé Sociaux et UNSA santé sociauxont quitté la réunion sans attendre la fin de présentation du Décret !
Les OS représentatives interpelleront très prochainement le Premier ministre sur le sujet, le texte en l’état est un déni de la démocratie l’encontre des représentant-e-s du personnel.
Fraternellement
Stéphane GAUBERTI Secrétaire général CGT du CHU de NICE
Le 15 juin s’est tenue la dernière réunion avec la DGOS concernant la réingénierie du métier d’ambulancier.
Comme la CGT s’y attendait, et comme nous le dénoncions depuis le début, les ambulanciers n’ont rien obtenu !
Seulement 5 semaines de formation ont été ajoutées au DEA actuel (3 semaines de cours théoriques et 2 semaines de stage), ceci loin des observations faites par la CGT qui avait fait des propositions ambitieuses et adaptées à la réalité du terrain.
Le gouvernement a encore une fois cédé à la pression des grands groupes privés qui participaient au groupe de travail et aucune des revendications des ambulanciers n’a été retenue ! Malgré les fanfaronnades de certaines organisations signataires qui affirmaient dès le mois de juin dernier que les ambulanciers auraient gain de cause, la DGOS n’a donné aucune suite favorable à leurs revendications.
Le métier d’Ambulancier SMUR doit aussi faire l’objet de discussions. Les équipes SMUR sont composées de professionnels diplômés dans l’urgence pré-hospitalière. L’ADE SMUR pratique des gestes spécifiques sous réserve de formations particulières suivant une réglementation précise.
La CGT rappelle que le ministère des Solidarités et de la Santé doit faire appliquer la loi au sein des SMUR, afin d’éviter les dérives actuelles. L’article D6124-13 précise clairement la présence obligatoire d’un ADE au sein de la Structure Mobile d’Urgence et de Réanimation.
Cette fois-ci, des vraies discussions doivent être engagées avec le ministère de la Santé, afin que ces professionnels, mis largement à contribution durant la crise sanitaire, obtiennent une reconnaissance digne de ce nom.
RASSEMBLEMENT
LE JEUDI 1 JUILLET À 9H
PARVIS DE PASTEUR II
Fraternellement
Stéphane GAUBERTI Secrétaire général CGT du CHU de NICE
10 % DE TEMPS DE TRAVAIL EN MOINS POUR TRAVAILLER MIEUX, TRAVAILLER TOUTES ET TOUS
La longue histoire des modalités de la répartition entre temps de travail et temps libre est faite de débats âpres, de luttes parfois très dures, de temps de négociation. En France et dans le monde, cette histoire va dans le sens de la baisse de la durée du travail. Une des plus grandes conquêtes du début du XXe siècle a été la journée de 8h. 8h de travail, cela permettait 8h de repos et 8h pour la vie personnelle et aussi la vie citoyenne. La durée légale hebdomadaire de travail est ensuite passée à 39h en 1982 puis à 35h en 1998. Le passage aux 35h a été cependant marqué par une intensification du travail, une aggravation de la flexibilité et la mise en place de l’annualisation du temps de travail…
POUR LE SERVICE PUBLIC ET LES CONDITIONS DE TRAVAIL
Personne d’un tant soit peu honnête ne saurait le contester : cela fait de nombreuses années que la CGT dénonce les suppressions d’emplois dans la Fonction publique et réclame des effectifs supplémentaires dans un grand nombre de secteurs mis à mal par les politiques d’austérité successives. Nous portons haut et fort notre exigence que soient créés, rapidement, les 500 000 emplois dont la Fonction publique hospitalière, la Fonction publique territoriale et celle de l’État ont absolument besoin.
C’est pourquoi, la CGT, dans le cadre de sa campagne « 10% pour la fonction publique » entend bien ne rien céder sur ses revendications en matière d’emplois et de conditions de travail.
► POUR QUE LES JOURS D’APRÈS NE SOIENT PLUS CEUX D’AVANT
► POUR L’AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL
► POUR LE SERVICE PUBLIC
► 500 000 EMPLOIS EN PLUS, C’EST ABSOLUMENT ESSENTIEL !
Fraternellement
Stéphane GAUBERTI Secrétaire général CGT du CHU de NICE
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