> ÉVALUATION PROFESSIONNELLE DANS LA FONCTION PUBLIQUE HOSPITALIÈRE (FPH)

Chaque année, le fonctionnaire fait l’objet d’une évaluation ayant pour but d’apprécier sa valeur professionnelle.

Il bénéficie ainsi chaque année d’un entretien professionnel qui donne lieu à un compte-rendu.

Cette évaluation est prise en compte pour la carrière du fonctionnaire.

L’agent contractuel recruté pour faire face à un besoin permanent en CDI ou en CDD de plus d’un an bénéficie également d’un entretien annuel professionnel.

L’UNION GÉNÉRALE DES INGÉNIEURS CADRES ET TECHNICIENS CGT MET A VOTRE DISPOSITION UN GUIDE PRATIQUE

​► Qu’est ce que l’évaluation ?
​► Quelle est la différence entre l’entretien annuel d’évaluation, l’entretien professionnel et l’entretien forfait-jours ?
​► Puis-je refuser l’entretien annuel d’évaluation ?
​► Comment se préparer à l’entretien annuel d’évaluation ?

​► Quelle attitude adopter par rapport à l’auto-évaluation et aux projets RH ?
​► Sur quoi porte l’entretien annuel d’évaluation ? (critères professionnels et/ou comportementaux)

​► Comment mon travail est-il pris en compte dans le cadre du collectif de travail ?
​► Comment sont pris en compte les temps partiels et les absences ? (congé maladie, maternité, détachements syndicaux et associatifs, etc.)
► Une évaluation insuffisante peut-elle justifier des sanctions allant jusqu’au licenciement ?
► Si je ne suis pas d’accord avec les conditions et/ou le contenu de l’entretien annuel d’évaluation, que dois-je faire et quel dispositif de recours ?

► L’entretien annuel d’évaluation se passe mal, quelle attitude adopter ?
► Je ne suis pas d’accord avec le contenu de l’entretien annuel d’évaluation, dois-je le signer ?
► Le contenu des entretiens annuels doit-il rester confidentiel ?
► Suis-je obligé·e d’accepter toutes les modalités d’entretien que l’on me propose ?

Fraternellement

Stéphane GAUBERTI
Secrétaire général
CGT du CHU de NICE

gauberti.s@chu-nice.fr

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> NOS VIES, NOTRE SANTÉ NE SONT PAS A VENDRE

Les soignant·e·s et tous les personnels des établissements du sanitaire, du médico-social et du social qui, pendant deux années de crise sanitaire, se sont investi·e·s sans compter au service de la population, souvent sans matériel de protection et soumis·e·s à des injonctions contradictoires, sont aujourd’hui épuisé·e·s et désabusé·e·s. D’autant que cette crise a aggravé une situation que nous avions déjà dénoncée depuis bien longtemps, avec des effectifs en professionnel·le·s notoirement insuffisants, des conditions de travail particulièrement difficiles, un manque de reconnaissance et des salaires bien inférieurs à ce qu’ils sont dans les autres pays européens. Nous sommes donc, aujourd’hui, partagé·e·s entre dépit et colère d’avoir été l’objet de promesses suivies d’aucun acte fort. Que ce soit à l’hôpital public, dans tous les services, y compris administratifs, ouvriers, techniques et éducatifs, ou dans les structures d’accueil des personnes en situation de handicap, des enfants ou des personnes âgées, ou dans la psychiatrie, la dégradation se poursuit, empêchant les personnels de remplir convenablement leurs missions. Réformes après réformes, la puissance publique en est arrivée à ne plus se préoccuper de la population, maltraitant ses besoins de la naissance à la mort.

Faire du chiffre est désormais le seul objectif poursuivi, transformant les salarié·e·s en productrices et producteurs de soins et d’action sociale, soumis à des rythmes infernaux alors que de nombreuses études montrent que bien accueilli·e·s, écouté·e·s, entouré·e·s, nos enfants s’épanouissent davantage, nos malades guérissent plus vite et nos ainé·e·s vieillissent mieux.

C’est à une révision en profondeur de notre système de santé et de protection sociale qu’il faut aujourd’hui procéder, empreinte d’une vision à long terme, d’autant que d’autres pandémies surviendront du fait du dérèglement climatique ou des guerres poussant au déplacement de populations menacées à travers le monde.

Les professionnel·le.s en ont conscience et défendent leur métier, leurs conditions de travail et de vie, mais se battent aussi et surtout pour une prise en charge des populations, de qualité, en toute sécurité. Les luttes menées ces dernières années, ensemble salarié.e.s et CGT, ont obligé le gouvernement a ouvrir « le Ségur de la santé ». Les personnels attendaient un « électrochoc » qui s’est transformé en une messe médiatique, sans grande ambition. Les légitimes revendications des professionnel·le·s et les propositions de la CGT demeurent intactes. Nous sommes aux côtés des personnels pour construire ensemble, avec les usager·e·s et les citoyen·ne·s, le rapport de force qui obligera le nouveau gouvernement à ne plus se contenter d’éteindre les feux par des mesures insuffisantes accordées aux un·e·s au détriment des autres.

Uni·e·s et solidaires nous pouvons gagner beaucoup et imposer les moyens et les financements nécessaires nous permettant d’exercer, toutes et tous, notre métier et nos missions, dans de bonnes conditions et dans le respect de celles et ceux que nous accueillons, dans la dignité et la proximité.

Fraternellement

Stéphane GAUBERTI
Secrétaire général
CGT du CHU de NICE

gauberti.s@chu-nice.fr

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> ORDRE INFIRMIER: NON À L’INSCRIPTION OBLIGATOIRE !

⇒ L’Ordre infirmier revient à la charge de manière plus violente que jamais.

Après les menaces par le biais des cabinets de recouvrement, les courriers d’huissiers ou encore les intimidations pénales évoquant un éventuel exercice illégal de la profession, cette fois-ci c’est la convocation et l’audition au commissariat, avec photo anthropométrique et prise des empreintes digitales qui sont utilisées pour menacer les infirmières !

⇒ Cela suffit ! Nous sommes plus de 53% des IDE à ne pas être affilié.e.s à ce que nous considérons comme inutile.

D’ailleurs, au cours de la crise COVID, à aucun moment ce fameux ONI n’a été présent pour défendre et protéger les professionnel.le.s lorsque les conditions de travail étaient telles qu’il fallait utiliser des sacs poubelles comme protections !

La pertinence de cet organisme a été dénoncée dès sa mise en place par les organisations syndicales. Pourquoi accepter de payer pour pouvoir exercer notre profession ? Comment accepter pour les collègues fonctionnaires de subir la double peine en matière disciplinaire ?

Alors que partout le manque de personnel infirmier conduit à la fermeture de lits et de services, le seul souci des dirigeants de l’ONI est de faire rentrer des cotisations qui serviront à faire fonctionner une structure dont la gestion financière pour le moins trouble a été dénoncée par la Cour des comptes. Les méthodes de l’ONI relèvent du racket, elles sont inadmissibles ! Aujourd’hui, nombre d’entre nous recevons des rappels ou des relances.

⇒ Il est temps de nous mobiliser ensemble contre le diktat de l’ONI !

Fraternellement

Stéphane GAUBERTI
Secrétaire général
CGT du CHU de NICE

gauberti.s@chu-nice.fr

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> L’INFLATION EXPLOSE LES SALAIRES NE SUIVENT PAS …

Dès maintenant, il nous faut :

► les postes et les recrutements de personnel

► le rattrapage de la perte de pouvoir d’achat des fonctionnaires

► l’indexation du point d’indice sur l’inflation

Dans la fonction publique, comme pour tous les autres salariés et même encore davantage suite au gel du point d’indice depuis de si nombreuses années, nous sommes confrontés à une explosion des prix et à un effondrement de notre pouvoir d’achat partout, qui rend d’autant plus difficile de boucler nos fins de mois. C’est la raison pour laquelle la CGT revendique, plus que jamais, l’augmentation des salaires et notamment l’augmentation du point d’indice.

Les fonctionnaires ont perdu 22% de leur pouvoir d’achat depuis que le point d’indice a été gelé.
Au mois de mars, l’indice des prix à la consommation harmonisé en France était estimé à 5,1% sur un an. Et le président du MEDEF nous promet une inflation durable ! Nous exigeons donc :
► Le rattrapage immédiat de notre pouvoir d’achat par l’augmentation des salaires de 22%
► L’indexation immédiate du point d’indice sur l’inflation

Éclairage sur l’augmentation du SMIC au 1er mai et sur le décret 2022-586

Encore une fois, l’augmentation du SMIC, conduit à ce que les plus bas salaires de la fonction publique se retrouvent sous le SMIC. L’augmentation mécanique du SMIC au 1er mai, oblige le gouvernement à prendre des dispositions pour les fonctionnaires : le décret 2022-586 du 20 avril2022 effectuent un « rattrapage » purement règlementaire en faisant passer le minimum de traitement (indice majoré 343) à l’indice majoré 352 au 1er mai.


Par corrélation, tous les indices inférieurs à 352 sont augmentés également. Cela concerne :
⇒ Les 7 premiers échelons de la grille C1
⇒ Les 3 premiers échelons de la grille C2
⇒ Aucun de la C3
⇒ Les 2 premiers échelons pour les Assistants Médico-Administratifs (AMA) et les Adjoints des cadres (ACH), les techniciens hospitaliers et les animateurs
⇒ Les 5 premiers échelons pour les Moniteurs d’atelier (en cadre d’extinction)

EN CONCLUSION:

Les fonctionnaires en ont marre de faire les frais de cette politique !!! Dans un contexte où dans nos hôpitaux et dans l’ensemble de nos établissements, nos services sont étranglés, ça ne peut plus continuer comme ça !!!

Nous exigeons les embauches immédiates de personnels, le retour des personnels suspendus, l’arrêt des fermetures de lits et la revalorisation immédiate des salaires !!!

LA CGT PROPOSE :

Pour la CGT, le déroulement de carrière et la rémunération sont la pierre angulaire du développement professionnel du salarié. La qualification évolue tout au long de sa vie professionnelle (formation, acquisition d’expériences, de savoirs, polyvalence, poly compétence …) Sa rémunération doit correspondre au payement de cette qualification.

Pour chacun des grands niveaux de qualification, le salaire de base minimum garanti brut devrait être :

► Non diplômé : Smic – 2000 €
► BEP – CAP : 1,2 fois le Smic – 2400 €
► BAC (quel qu’il soit) : 1,4 fois le Smic – 2800 €
► BTS-DUT (BAC + 2) : 1,6 fois le Smic – 3200€
► Licence LMD / licence professionnelle (BAC + 3) : 1,8 fois le Smic – 3600 €
► Master (Bac + 5) : 2 fois le Smic – 4000 €
► Doctorat (Bac + 8) : 2, 3 le Smic – 4600 €

Concernant la reconnaissance des qualifications et la progression de carrière :

► Une grille de classifications avec des références au niveau de l’Éducation nationale et ses diplômes ;
► La garantie d’une progression minimale d’échelon ou de grade pour chaque salarié ;
► Le doublement au minimum du salaire de base de chaque salarié sur sa carrière ;
► Une hiérarchie maximum des salaires de 1 à 5 ;
► Une classification transposable d’une entreprise a une autre.

N’hésitez pas contacter nous ! Organisons-nous ! Défendons-nous !

Fraternellement

Stéphane GAUBERTI
Secrétaire général
CGT du CHU de NICE

gauberti.s@chu-nice.fr

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> ATTESTATION DE DÉCLARATION D’IMPÔTS SUR LES REVENUS 2021

Les agents qui souhaitent obtenir une attestation de régularisation sur les revenus à déclarer suite aux erreurs constatées sur les feuilles de déclaration, doivent faire une demande individuelle à la DRH par mail à l’adresse suivante :.

Fraternellement

Stéphane GAUBERTI
Secrétaire général
CGT du CHU de NICE

gauberti.s@chu-nice.fr

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